Vous êtes sur le site d'Entre Champagne et Lorraine ! Bienvenue !

La première apparition de cette mystérieuse bête a été reportée à Domèvre-sur-Durbion, une commune française dans le sud de la France, durant la nuit du 27 au 28 Février 1977. Sept moutons sont mystérieusement retrouvés, égorgés, dans un parc. Cet évènement n’avait rien de vraiment exceptionnel, des chiens errants avaient déjà été responsables de ce genre de carnage, mais des évènements curieux, dans les jours suivant, firent croire au habitant que la région qu’une bête beaucoup plus redoutable qu’un simple chien habitait leur région.


Un mois suivant cette attaque, le 30 mars, une dizaine de bœuf se font attaquer dans la région de Morinville. Le lendemain, une villageoise est témoin de la mort d’une biche, attaquée par une créature étrange. Dans la même nuit, douze autres moutons furent retrouvés mort à Hadigny-les-Verrières. Dans cette même région, environ une semaine plus tard, trente-quatre brebis furent attaquées et furent tuée ou blessée.


Des battues eurent donc lieu… sans succès et les attaques continuèrent. Le 2 avril, une dizaine de moutons furent retrouvés morts dans une ferme de Bouzillon, deux semaines plus tard un jeune taureau se fait étrangler à Domèvre-sur-Durbion et un jeune poulain fut tué vers la fin du mois d’avril, malgré que la jument ait tentée de le défendre.


Pendant une battue du 9 avril, à Domèvre-sur-Durbion, la bête essuya une vingtaine de coups de feu, mais aucun ne l’atteignit. Dans la Revue Lorraine Populaire no 20, nous pouvons lire un texte écrit par Jean-Yves Chauvet, «Quand la Bête de Vosges mangeait tous les moutons», dont voici un extrait:

« Pris dans l’enceinte, amené par les rabatteurs vers la ligne de fusils, il s’arrêtait d’elle à bonne distance et évitait les chasseurs les uns après les autres, immobile et tête levée, il semblait repérer les fusils avec précision, attendant que les rabatteurs arrivent sur lui pour se couler sur le sol, franchir leur formation et, repartant en arrière, échapper à la chasse.»


Toutes les battues (il y en a eu huit durant cette période) et les nombreux pièges ne réussirent pas à déjouer la mystérieuse créature. Les hommes étaient de plus en plus nombreux a participer aux battus et, même si elles ne donnèrent pas de résultats, certains évènements épaissirent le mystère qui entoure la bête des Vosges.


Durant une des battues, quatre chiens policiers, spécialisés dans ce genre de poursuites, refusèrent de suivre les pistes, pourtant très nette, laissées par la bête. Un autre chien, réputé comme étant le meilleur chien policier du pays, fut lancé sur ses traces. Ce dernier accepta de suivre les traces, mais avec une certaine lenteur, et la Bête de Vosges réussit à gagner beaucoup de terrain sur ses poursuivants.


Après s’être cachée dans les bois de Rambervillers-Romont, la bête se dirigea vers le sud-est, dans le territoire du docteur Laflotte, un lieutenant de louveterie. Celui-ci, lorsqu’il apprit que la bête se dirigeait vers chez lui a décidé qu’il ne ferait pas de battue, mais qu’il tendrait des affûts. Il crut qu’une technique différente pouvait donner de meilleurs résultats. La bête avait tuée trois moutons ce soir là et, lorsque sa décision de tendre un piège à la bête fut rendue publique, les attaques de la bête cessèrent aussitôt. Nombreux sont ceux qui crurent que la Bête des Vosges n’était pas un animal sauvage, mais bien l’animal domestique d’un fou.


Huit autres attaques furent répertoriés durant le mois de mai jusqu’au début juin, en tout, 77 moutons furent tués durant cette seule période.

Et soudain, les attaques cessèrent. Selon quelques chasseurs, la bête gagna l’Alsace où elle disparut complètement.


Il eut plusieurs autres évènements similaires jusqu’en 1988. Plusieurs de ces attaques furent associées à la bête, à des loups ou à des chiens errants. Il est difficile, d’un point de vue historique, de découvrir si ces attaques, plus espacés, ont un réel lien avec l’histoire du monstre des Vosges.


Ceux qui ont aperçu la bête la décrive comme ayant un pelage gris-jaunâtre ou rougeâtre, une taille imposante, la queue pendante et les oreilles bien droite. Elle pesait dans les soixante kilos et pouvait atteindre la vitesse de quatre-vingt kilomètres par heure. Le garde-chef Georgel disait que sa corpulence était proche de celle du berger-allemand, mais la jugea beaucoup plus puissante. Les nombreuses empreintes retrouvées mesuraient 80 mm sur 90, mais personne ne su les identifier avec certitude, cependant, le poil retrouvé dans certains barbelés nous permettent d’affirmer que la bête était bien un canidé.


Le mystère entourant cette créature demeure entier. Nous ne savons même pas si ce n’est qu’une seule et même créature qui terrorisa la région pendant près de 11 ans…

Sources:


RONECKER, Jean-Paul, 2000, Animaux mystérieux. Collection B.A.-BA, Pardès.

http://www.wikipedia.org

http://www.routard.com



 
Chargement des bibliothéques...